Comme n’importe quel musicien, j’ai été influencé par de nombreux groupes et albums lors de l’écriture de « Consumer« , consciemment ou inconsciemment. J’en oublie certainement mais voici 10 albums qui, je pense, ont clairement façonné l’identité de cet album.
Amon Amarth – Once Sent from the Golden Hall
Ce premier opus des suédois regroupe beaucoup d’éléments qui m’ont fait apprécier le metal : des mélodies épiques, de la double pédale à foison et des rythmiques implacables.
Behemoth – Evangelion
Evangelion représente pour moi l’apogée de Behemoth, le parfait équilibre entre brutalité du death metal et envolées mélodiques du black metal. Incontournable.
Dawn – Slaughtersun (Crown of the Triarchy)
Les morceaux de plus de 8 minutes de ce Slaughtersun invitent à l’introspection et ont vite fait de vous emporter bien loin. Le riffing est de qualité, les mélodies mémorables et les variations apportées par les lignes de batterie participent grandement à faire passer l’heure de ce disque en un clin d’œil.
Death – Symbolic
Chef-d’œuvre. Mon album préféré tout simplement. Tout dans cet album est parfaitement équilibré et maîtrisé sans pour autant renier une authenticité et une sensibilité certaines. Quelques riffs dans Consumer sont volontairement des hommages à l’héritage de Chuck Schuldiner mais il est fort probable qu’il m’ait influencé plus profondément.
Deicide – The Stench of Redemption
J’aime beaucoup les premiers Deicide. Puis il y a eu Stench of Redemption. Le riffing chez Deicide est excellent mais quand on y adjoint les leads et solos de Santolla, ça en devient monumental.
Dissection – Storm of the Light’s Bane
Ai-je vraiment besoin de présenter ce bijou ? Cultissime, rien à jeter. Intemporel.
Emperor – In the Nightside Eclipse
Dur de choisir entre celui-ci et Anthems to the Welkin Dusk… Ce premier méfait pose les bases de ce que la musique d’Emperor ne cessera d’être au fil du temps : sombre, riche, intense et torturée. Impérial.
Immortal – At the Heart of Winter
At The Heart of Winter regorge de moments épiques et galvanisants sans pour autant recourir aux mélodies à proprement parler mais plutôt en injectant ce qu’il faut de heavy aux riffs black metal pour un résultat unique. Tout transpire la grandeur et la majestuosité sur ce 5ème album des norvégiens.
Machine Head – The Blackening
Machine Head a une carrière très inégale et variée, pour le meilleur… comme pour le pire. Quand à The Blackening, il représente la parfaite alchimie de tous les éléments du metal des années 2000 : un groove néo metal certain, une violence limite death metal sur certains riffs, des mélodies harmonisées à la pelle et un très gros travail sur la dynamique des morceaux. Que demander de plus ?
Windir – Arntor
Ah les mélodies de Windir… Épiques et mélancoliques, elles sont d’une authenticité et d’une originalité qu’on retrouve rarement ailleurs. Svartesmeden Og Lundamyrstrollet est un de mes titres préférés du black metal et ce n’est pas prêt de changer.